Aujourd'hui, c'était l'investiture du président Alvaro Uribe, réélu en juillet dernier à la Présidence de la République. Je ne ferai pas de commentaire partisan mais je me permets -en tant que politoloque- de signaler ceci:
Jusqu'à il y a quelques mois la Constitution Colombienne ne permettait pas au Président sortant de se représenter au scrutin présidentiel (art 197: "No podrá ser elegido Presidente de la República el ciudadano que a cualquier título hubiere ejercido la Presidencia").
La limitation à un mandat ou tout au moins l'interdiction d'exercer deux mandats consécutifs est présente dans la plupart des constitutions latino-américaines. Elle est une piqûre de rappel pour les chefs d'Etat qui auraient envie de s'accrocher au pouvoir, et accessoirement de se remplir les poches et/ou de virer à l'autoritarisme, comme trop souvent en Amérique Latine par le passé...
A l'initiative du Président Uribe, un amendement à la Consitution a donc assoupli la règle, qui se lit maintenant comme suit: "Nadie podrá ser elegido para ocupar la Presidencia de la República por más de dos períodos" (Base de Données Politiques des Amériques)
Ca tombe à pic...
Pour un petit compte-rendu:
Alvaro Uribe a prêté serment pour un second mandat à la tête de la Colombie, Le Monde, 8 août 2006
Et pour détendre l'atmosphère, rien de tel qu'une investiture digne du Zapping:
Video del Juramento del Presidente Uribe
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