La bonne nouvelle, c'est que je suis enfin en train de trier mes affaires du Canada, qui m'ont patiemment attendu 2 ans dans les cartons. Et dans la foulée, j'ai jeté mes cours de la Terminale au Master. Je n'ai conservé que mes cours de littérature espagnole et d'économie du développement -ça c'est sacré- les bouquins, les bibliographies et les papiers importants. Environ 10kg de papier envoyés au recyclage: la connaissance, ça pèse...
Mais c'est surtout une grosse page de ma vie que je tourne, et ça fait tout drôle! Bon, c'est pas de bazarder mes cours de Stats qui m'a fait de la peine. Mais pour mes compagnons de route, les mythiques Bratton & Van de Walle, O'Donnel & Schmitter, Przeworski, et autre Médard... là j'ai eu plus de mal...
Mais c'est surtout une grosse page de ma vie que je tourne, et ça fait tout drôle! Bon, c'est pas de bazarder mes cours de Stats qui m'a fait de la peine. Mais pour mes compagnons de route, les mythiques Bratton & Van de Walle, O'Donnel & Schmitter, Przeworski, et autre Médard... là j'ai eu plus de mal...
Allez! C'est pour la bonne cause! Nouvelle ville, nouvelle vie!
Quelques surprises et souvenirs sympathiques, aussi, en triant. Comme ce plan de cours d'Eco de Concordia University, qui précise: "Exam on Feb. 15th, in class. In case of emergency closing the university, the exam will be automatically moved to the first class after the reading week". En Amérique du Nord, on est jamais trop prudent, on sait jamais qu'on se prenne un procès parce qu'on n'avait pas prévu la probabilité d'une explosion atomique ou d'invasions barbares... Bon, quelques mois après (de l'année 2001, donc), je vous accorde qu'on rigolait moins...
Autre redécouverte: mon premier exam d'Eco à Concordia, salué par un remarquable 60% (12/20) que j'interprète sur le coup comme une bonne note. Quelques jours et quelques retours de contrôle plus tard, je me rend compte qu'entre 50% et 65%, c'est considéré comme médiocre, 65% et 75% passable, 75% et 85% (17/20!!!) correct, 85% et 90% bon, au-dessus de 90% excellent. Je décide donc de mettre l'accélérateur et on ne m'y reprendra plus... Quelques semestres plus tard lorsque je deviens correctrice, je me rend compte que les étudiants québécois redoutent les correcteurs français, qui ont la réputation de saquer les étudiants (et vont même jusqu'à exiger que le prof réhausse tout le monde de quelques points). Tu m'étonnes, quand tu dois mettre l'équivalent de 16/20 à une copie tout juste moyenne d'un étudiant en troisième année d'université, ça fait mal au coeur!!!! Le choc culturel se cache parfois dans des recoins insoupçonnés...
No comments:
Post a Comment