Saturday, June 30, 2007

Sabroso suena el Joropo cuando lo bailas hermano, entre golpe y zapateo, talón y escobillado (Iván José Rodríguez Díaz - Folcloreando)

Ca y est! J'ai réussi à mettre en ligne mes propres vidéos. Eh oui, je m'améliore!

Voici donc en live 'n direct le Coleo à la Feria de las Colonias. Allez aussi faire un petit tour sur le site web du Mundial del Coleo, en bas de la page, pour de magnifiques images des Llaneros et d'impressionantes manches de Coleo.



Et je vous présente un petit couple de danseurs de Joropo haut comme trois pommes mais qui assure! Voyez aussi ces excellents danseurs et musiciens pour voir ce que donne un morceau en entier.



Upa Llano!

Monday, June 25, 2007

Va cabalgando el llanero oliendo a sudor de vaca y al cafecito negro que bebió en la madrugada (Ali Primera - Cunaviche adentro)

Durant tous ces mois de travail acharné, il y a quand même eu quelques très jolies sorties, comme celle de la Feria de las Colonias. C'est un festival annuel où les régions viennent présenter leurs produits typiques: artisanat, gastronomie, musique et danse etc...

J'ai fait le plein d'épices odorantes et de confitures de fruits étranges de la région de l'Amazonie, je me suis offert un petit mobile en terre cuite, un magnifique chapeau à ajouter à ma collection (c'est Môman qui va être contente ;-) ) et une ruana version moderne rose et violette avec un énorme col roulé pour pouvoir mettre le nez dehors par les froides soirées de Bogotá.

Petite précision de vocabulaire: la ruana en Colombie c'est une "cape/couverture" avec une encolure pour passer la tête en laine très épaisse, ce qu'on appelle toujours en France un "poncho". Alors qu'en Colombie, le poncho est l'équivalent beaucoup plus court en coton ou en laine très fine, de couleur blanche avec des traits de couleur (un peu comme les torchons de cuisine de grand-mère en France). Les Colombiens du centre du pays -les Paisas- le portent souvent plié sur l'épaule dans les champs, mais le poncho n'est pas assez chaud pour la capitale.

Chaque année un département est à l'honneur, et cette année c'était le département du Meta. Le Meta se situe au Sud-Est de Bogotá, dans la région des Llanos (littéralement: "les Plaines"). Les Llanos c'est une immense région qui couvre plusieurs départments du Sud-Est de la Colombie ainsi qu'une bonne partie du Venezuela, dédiée principalement à l'élevage extensif. C'est donc la région des cowboys au vrai sens du terme (en Colombie, Lucky Luke le Cowboy solitaire s'appelle "El Llanero solitario" ;-) ), où l'on apprend à monter à cheval avant de savoir marcher, l'on se réunit autour d'un feu de bois pour jouer de la guitare et griller de la viande et où les codes d'honneur sont très stricts.


A la Feria de las Colonias, démonstration de la danse typique de la région: le joropo.



Puis démonstration de Coleo, ce savoir-faire de gardien de troupeaux qui est devenu presque un sport. En quoi cela consiste? Dans les champs le cowboy a souvent besoin de maîtriser le bétail, par exemple pour marquer les veaux. Mais quand on a un troupeau d'une centaine de vaches en semi-liberté, bonne chance pour arriver à en coucher un. Si le lasso peut être utile dans ce cas là, c'est encore plus "simple" de la faire à la main... non? D'où le principe du Coleo: l'un des cavaliers excite la vache pour qu'elle se mette à courir, et alors l'autre cavalier la poursuit et l'attrape par la queue (à la main, sur son cheval au galop dans une position acrobatique digne d'un cavalier Mongol) et la retourne en plein vol.





Oui, vous avez bien lu! L'équipe de 2 cavaliers a 5 minutes pour réussir son coup, et marque des points si la vache se couche au sol, plus si elle fait un tour complet sur elle-même, encore plus si elle fait plusieurs tours sur elle-même! C'est pas la corrida, mais au moins c'est pas du tout sanglant et c'est très drôle. Evidemment, la vache, elle, doit pas trouver ça très marrant, mais au moins elle repart sur ses 4 fers... sauf quand le cavalier indélicat s'y prend mal et lui casse une patte :-(

Wednesday, June 20, 2007

If education is the key, then tell me why the people have to make it so expensive for we (Richie Spice - Youths are so cold)

En Colombie, la plupart des universités sont privées. Il faut savoir qu'une fois leur programme reconnu par l'Etat, les universités privées ont toute liberté pour fixer leurs prix... et ne se gênent pas. Le tarif par semestre d'une université privée en Colombie tourne autour de 2,5 à 3,5 millions de pesos (entre 900€ et 1300€), ce qui correspond à 6 à 8 salaires minimums en vigueur. Mais dans certaines universités et pour certains cursus, il peut monter jusqu'à 8,7 millions de pesos le semestre (plus de 3000€), soit 20 salaires minimums en vigueur! Les bourses sont pratiquement inexistantes, en revanche les universités privées mettent bien sûr à disposition des étudiants des "facilités de paiement" (sic). Pour bien comprendre ce que signifie ces montants pour la Colombie, il faut savoir que le salaire d'un jeune diplômé à la sortie de l'université tourne autour de 4 salaires minimums (un peu plus de 600€). Dès lors si ce ne sont pas les parents qui ont payé, on réalise combien de temps il faudra au jeune pour finir de rembourser des études qui ont duré 8 à 10 semestres... Aberrant...

Pour des milliers de jeunes, l'université publique est donc leur seule chance de mener des études supérieures, avec le SENA (Servicio Nacional de Aprendizaje, l'institut national de formation professionnelle). A Bogotá, il y a trois universités publiques: la Universidad Distrital Francisco José de Caldas, la Universidad Pedagógica Nacional, et surtout l'immense Universidad Nacional (20.000 étudiants), une des meilleures de Colombie.

Durant tout le mois de Mai et de Juin, toutes les semaines voire plusieurs fois par semaine les étudiants et professeurs des 3 universités publiques de Bogotá ont manifesté, ainsi que les universités publiques dans d'autres villes. Ils se sont unis pour protester contre le Plan Nacional de Desarrollo 2006-2010, qui devrait générer des coupes budgétaires pour l'éducation supérieure publique. De nombreuses universités publiques ont été en occupées par les étudiants, puis évacuées de force et mises en lock-out par les recteurs pendant plusieurs semaines. Les collégiens et lycéens d'écoles publiques et leurs professeurs ont dans le même temps bloqué les grands axes de circulation dans plusieurs villes du pays pour protester contre la Ley de Transferencias, qui aurait le même effet que le PND.

Au mois de Mai et Juin, c'était donc la pagaille dans Bogotá... et au bureau aussi! Des quartiers bloqués, des slogans tagués sur tout le parcours des manifs, des hurlements de sirènes tous les jours... Par la Carrera 13 arrivait le cortège des étudiants de la Pedagógica, et par la Calle 53 celui de la Universidad Nacional; un peu plus loin sur la Carrera Séptima tout ce petit monde rejoignait le cortège de la Universidad Distrital. Chaque mercredi pendant 3 semaines c'étaient donc 1h30 de défilé au pied du bureau. Travail suspendu, tous les collègues aux fenêtres pour encourager les manifestants, l'une se rappelant sa jeunesse militante, l'autre heureuse que "les gens se bougent enfin dans ce pays!!", et d'autres lançant des petits bouts de papiers par les fenêtres pour exprimer leur soutien, sous les vivas de la foule. Au début et à la fin des manifs très largement pacifiques, chars d'assaut et policiers anti-émeutes façon Robocop... Ambiance...


Friday, June 15, 2007

J'ai pas toujours été grand et fort et tout... Lorsque le doute plane: quelques mots, une écoute et tout repart (Oxmo Puccino - Avoir des potes)

Y todos los que estuvieron ahí siempre que me convertía en "Mujer al borde de un ataque de nervios", sobre todo

Sunday, June 10, 2007

Que un amigo es una luz brillando en la oscuridad; Siempre seras mi amigo, No importa nada mas (Enanitos Verdes - Amigos)

Calú la Paisa, mi colega de desayunos.

Le gusta: La Javeriana su universidad querida, los juegos de mesa complicados, la Comercial Papelera a las 2 de la madrugada ;-)

No le gusta: desayunar con "tartines à la confiture", que le arañen sus cortinas, lavar la loza

Tuesday, June 05, 2007

Somos amigos en malas y buenas, de hacer castillos en la arena y juntos contar gaviotas tal vez (Juan Luis Guerra - Amigos)

Doctor H. el Rolo, mi colega de lucha.

Le gustan: los desafíos profesionales, la cafetería de la Registraduría Nacional del Estado Civil, las palabras de más de 4 sílabas (pero supongo que a todos sus colegas tambien, jejeje)

No le gustan: la tramitología, quejarse, y... por lo anterior no logro encontrar una tercera cosa que lo saque de quicio ;-)