Comme le francais, l'espagnol est truffé d'anglicismes.
Bien sûr il y a le fameux Spanglish, mais c'est carrément autre chose et je crois même que c'est pas loin de devenir une langue officielle. En Colombie on peut pas dire que les gens le parlent. Le Spanglish arrive ici presque exclusivement sous forme de reggaeton de Puerto Rico. Exemple (Gasolina - Daddy Yankee): "To' los weekenes ella sale a vacilar, mi gata no para de janguiar" (de "week-end" et "to hang out" en anglais).
Les colombiens comme les américains ont une passion pour le poulet frit. Dans la rue, ça donne un anglicisme, ou plutôt un américanisme à mourir de rire : "pollo brosterizado", pour "broastered chicken". C’est ce qui est étonnant avec le spanglish c’est que derrière des transcriptions à hérisser les cheveux sur la tête, en fait les règles de la conjugaison et même de l’accentuation espagnole sont toujours respectées. D’où "to broaster" => "broastered" et "brosterizar" => "brosterizado", tout simplement !!
Quelques mots de spanglish sont quand même bien ancrés. Un de mes préférés et des plus courants c'est "un man" (un mec), qui au pluriel devient évidemment... "dos manes". Eh oui, pourquoi se compliquer la vie? Avouez qu'on a tous trouvé relou d'apprendre à dire "one man, two men" lors de nos premiers cours d'anglais au collège! Pour les filles c'est plus conservateur. Dans le vocabulaire courant on utilise: "nena, chica, muchacha, vieja (sic…), gorda (re-sic…)" etc... Mais dans les chansons de reggae et de reggaeton on voit l'influence du jamaïcain. A l'écrit le mot existe dans toutes les versions possibles et inimaginables : "gial, guial, gal, yal…" (de "girl "). Heureusement, je n’ai encore jamais entendu les gens le dire dans la rue, même à Cartagena.
Par contre, un mot qui a essaimé à travers tout le continent et toutes les langues, c’est "party". Au Québec, il est déjà bien transformé par le français et se prononce "parté", au revoir le y. Ici on s’embête pas non plus et on le prononce "pary", au revoir le t. Mais aucun mot anglais n’est aussi internationalement maltraité que le mot "sandwich". Je croyais avoir vu toutes les orthographes possibles et imaginables du mot entre Barbès et Château Rouge, mais non ! Ici on trouve "sanduiches", "sanduches" etc… Culinairement déjà, ça se discute, mais alors linguistiquement c’est franchement un cadeau empoisonné que les Britanniques ont fait à la planète!
Bien sûr il y a le fameux Spanglish, mais c'est carrément autre chose et je crois même que c'est pas loin de devenir une langue officielle. En Colombie on peut pas dire que les gens le parlent. Le Spanglish arrive ici presque exclusivement sous forme de reggaeton de Puerto Rico. Exemple (Gasolina - Daddy Yankee): "To' los weekenes ella sale a vacilar, mi gata no para de janguiar" (de "week-end" et "to hang out" en anglais).
Les colombiens comme les américains ont une passion pour le poulet frit. Dans la rue, ça donne un anglicisme, ou plutôt un américanisme à mourir de rire : "pollo brosterizado", pour "broastered chicken". C’est ce qui est étonnant avec le spanglish c’est que derrière des transcriptions à hérisser les cheveux sur la tête, en fait les règles de la conjugaison et même de l’accentuation espagnole sont toujours respectées. D’où "to broaster" => "broastered" et "brosterizar" => "brosterizado", tout simplement !!
Quelques mots de spanglish sont quand même bien ancrés. Un de mes préférés et des plus courants c'est "un man" (un mec), qui au pluriel devient évidemment... "dos manes". Eh oui, pourquoi se compliquer la vie? Avouez qu'on a tous trouvé relou d'apprendre à dire "one man, two men" lors de nos premiers cours d'anglais au collège! Pour les filles c'est plus conservateur. Dans le vocabulaire courant on utilise: "nena, chica, muchacha, vieja (sic…), gorda (re-sic…)" etc... Mais dans les chansons de reggae et de reggaeton on voit l'influence du jamaïcain. A l'écrit le mot existe dans toutes les versions possibles et inimaginables : "gial, guial, gal, yal…" (de "girl "). Heureusement, je n’ai encore jamais entendu les gens le dire dans la rue, même à Cartagena.
Par contre, un mot qui a essaimé à travers tout le continent et toutes les langues, c’est "party". Au Québec, il est déjà bien transformé par le français et se prononce "parté", au revoir le y. Ici on s’embête pas non plus et on le prononce "pary", au revoir le t. Mais aucun mot anglais n’est aussi internationalement maltraité que le mot "sandwich". Je croyais avoir vu toutes les orthographes possibles et imaginables du mot entre Barbès et Château Rouge, mais non ! Ici on trouve "sanduiches", "sanduches" etc… Culinairement déjà, ça se discute, mais alors linguistiquement c’est franchement un cadeau empoisonné que les Britanniques ont fait à la planète!
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