Dans les semaines suivantes j'ai appelé le Consulat chaque semaine pour savoir s'ils avaient des nouvelles de Bogota: rien. Au moment d'acheter mon billet d'avion, le gars de l'agence m'a prévenu que si je partais avec mon passeport français je ne pouvais pas avoir un billet d'avion de plus de 3 mois et m'a conseillé d'appeler la compagnie pour être sûre. La compagnie, elle, m'a dit de voir avec le Consulat. Le Consulat m'a dit de voir avec la Compagnie. Donc j'ai fini par prendre un billet d'avion valable un an, tout en fixant le retour à une date de moins de 3 mois que je savais que j'allais repousser, perdant d'office ma possibilité gratuite unique de changer ma date de retour parce que personne n'avait été capable de me répondre... Et je suis finalement partie avec mon passeport français et j'ai donc reçu à nouveau le fameux tampon "TV" une nouvelle fois, valable 2 mois par contre.
Arrivée en Colombie, je commence à me renseigner pour savoir où en est ma demande de carte d'identité. La première étape, me conseillent d'autres bi-nationaux, c'est d'aller à la Notaria Primera demander mon registre d'Etat Civil. A la Notaria Primera, la dame me dit qu'elle a besoin du "numéro de série" inscrit en haut de mon registre pour le retrouver dans les archives. Pas de chance, ma photocopie est coupée pile à cet endroit! J'appelle Môman en France à la rescousse, pour qu'elle demande au Consulat une nouvelle copie de mon registre. Le Consulat accepte en traînant les pieds car ils affirment que la Notaria n'a pas besoin de ce numéro...
Je retourne à la Notaria quelques semaines après avec le fameux numéro: la dame ne trouve pas mon registre... Elle me fait passer dans la salle d'à-côté pour que je cherche moi-même parmi les archives. La salle est tapissée d'énormes classeurs avec les noms des pays sur la tranche. Venezuela et Etats-Unis occupent la moitié de la salle. Elle me donne le classeur "Francia" qui correspond à mon numéro de série, et repart au guichet assailli par une foule impresionnante. Je cherche minutieusement parmi les registres qui, effectivement, sont classés par un numéro de série qui ne correspond pas à l'ordre chronologique (!). Rien.
La dame revient toutes les dix minutes pour me donner un nouveau classeur. Au bout d'une heure, j'ai épluché tous les classeurs receuillant les registres des colombiens nés en France au cours des 5 dernières années. Je peux alors faire une étude sociologique de l'immigration colombienne en France (nombre d'enfants franco-colombiens Vs enfants de 2 parents colombiens, le parent colombien est-il plus souvent la mère ou le père, le prénom le plus courant parmi les colombiens de 2e génération, etc...). En revanche, pas de trace de mon registre... La dame est désolée pour moi et me dit de m'adresser à la Registraduria Nacional, qui est l'administration centrale de l'Etat Civil Colombien, pour savoir ce qui se passe.
Avec toutes ces démarches, mon visa arrive presque à échéance, et je vais au bureau du DAS pour demander à le faire renouveler. A nouveau, les fonctionnaires ont du mal à me voir comme une touriste et me regardent bizarrement, d'autant plus qu'on se rend compte qu'on m'a encore mis un tampon "TV" au lieu de "TU"! Bon, j'arrive finalement à convaincre et on me fait mon extension de visa jusqu'au 27 décembre, date de mon retour sur mon billet d'avion. Ca, c'est cool parce qu'en général le DAS ne délivre que des extensions d'1 mois et il faut se retaper la même démarche tous les mois même si on sait d'entrée qu'on va rester 6 mois. Comme souvent dans mes démarches en Colombie, les bonnes comme les mauvaises nouvelles tombent sans explication ni raison apparente... J'ai donc 3 mois de plus pour démêler l'affaire avec la Registraduria Nacional.
Arrivée en Colombie, je commence à me renseigner pour savoir où en est ma demande de carte d'identité. La première étape, me conseillent d'autres bi-nationaux, c'est d'aller à la Notaria Primera demander mon registre d'Etat Civil. A la Notaria Primera, la dame me dit qu'elle a besoin du "numéro de série" inscrit en haut de mon registre pour le retrouver dans les archives. Pas de chance, ma photocopie est coupée pile à cet endroit! J'appelle Môman en France à la rescousse, pour qu'elle demande au Consulat une nouvelle copie de mon registre. Le Consulat accepte en traînant les pieds car ils affirment que la Notaria n'a pas besoin de ce numéro...
Je retourne à la Notaria quelques semaines après avec le fameux numéro: la dame ne trouve pas mon registre... Elle me fait passer dans la salle d'à-côté pour que je cherche moi-même parmi les archives. La salle est tapissée d'énormes classeurs avec les noms des pays sur la tranche. Venezuela et Etats-Unis occupent la moitié de la salle. Elle me donne le classeur "Francia" qui correspond à mon numéro de série, et repart au guichet assailli par une foule impresionnante. Je cherche minutieusement parmi les registres qui, effectivement, sont classés par un numéro de série qui ne correspond pas à l'ordre chronologique (!). Rien.
La dame revient toutes les dix minutes pour me donner un nouveau classeur. Au bout d'une heure, j'ai épluché tous les classeurs receuillant les registres des colombiens nés en France au cours des 5 dernières années. Je peux alors faire une étude sociologique de l'immigration colombienne en France (nombre d'enfants franco-colombiens Vs enfants de 2 parents colombiens, le parent colombien est-il plus souvent la mère ou le père, le prénom le plus courant parmi les colombiens de 2e génération, etc...). En revanche, pas de trace de mon registre... La dame est désolée pour moi et me dit de m'adresser à la Registraduria Nacional, qui est l'administration centrale de l'Etat Civil Colombien, pour savoir ce qui se passe.
Avec toutes ces démarches, mon visa arrive presque à échéance, et je vais au bureau du DAS pour demander à le faire renouveler. A nouveau, les fonctionnaires ont du mal à me voir comme une touriste et me regardent bizarrement, d'autant plus qu'on se rend compte qu'on m'a encore mis un tampon "TV" au lieu de "TU"! Bon, j'arrive finalement à convaincre et on me fait mon extension de visa jusqu'au 27 décembre, date de mon retour sur mon billet d'avion. Ca, c'est cool parce qu'en général le DAS ne délivre que des extensions d'1 mois et il faut se retaper la même démarche tous les mois même si on sait d'entrée qu'on va rester 6 mois. Comme souvent dans mes démarches en Colombie, les bonnes comme les mauvaises nouvelles tombent sans explication ni raison apparente... J'ai donc 3 mois de plus pour démêler l'affaire avec la Registraduria Nacional.
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