Jour férié...
Personne en ville...
Rien à faire...
Je décide de profiter d'une journée qui s'annonce magnifique et d'étrenner ce premier jour de l'année dans le Parque Simon Bolivar, sous le soleil brûlant de l'altitude (2600m).
Lorsque je grimpe dans la buseta vers 12h-13h, je suis la seule passagère. Le chauffeur s'ennuie comme un rat mort et me propose de passer devant pour avoir un peu de compagnie. D'habitude c'est quand il n'y a plus de places assises dans la buseta que les chauffeurs acceptent des passagères dans la cabine, mais là le pauvre est désespéré... Il a commencé à 6h du matin et n'a récolté que... 6 passagers au total!!
Le chauffeur me parle de la pluie et du beau temps tout en conduisant. Un oeil dans le rétro et un sur les trous dans la route, un sur les piétons susceptibles de lui faire signe et un sur les feux rouges. Une main sur le volant, une sur le bouton d'ouverture des portes, une à travers le petit guichet où les passagers passent les billets et pièces, une pour trier les billets et rendre la monnaie. Impressionnant... Pendant tout ce temps là, il me raconte sa vie: il vient de Manizales dans l'Eje Cafetero. Manizales est célèbre en Colombie pour sa Feria, qui va d'ailleurs commencer sous peu. Il y a d'autres fêtes taurines dans d'autres villes de Colombie pendant tout le mois de janvier, mais selon lui on ne peut pas comparer car les autres villes n'ont pas... le Reinado Internacional del Café! A part ça, il sait bien qu'un jour le développement du TransMilenio lui coûtera son travail, mais quand même que ça en jette, et puis c'est bien pratique. Il trouve que les gens ont changé à Bogota. Avant les gens rasaient les murs et chacun se méfiait de son voisin. Maintenant les gens sortent plus, de jour et même de nuit; ils se parlent dans la rue. Ca rend la vie plus agréable dans la capitale...
Pendant qu'il me parle, le temps passe et la ville se réveille doucement. Petit à petit la buseta finit par se remplir. Le chauffeur me dépose à l'entrée du parc et je marche vers le lac sous un soleil de plomb. Heureusement, ma peau est maintenant habituée, et je ne me crame plus la figure comme lors de mon premier week-end à Bogota... justement au Parque Simon Bolivar!
Le parc est incroyablement vide pour un jour où personne ne travaille. Déjà en temps normal, on ne voit plus du tout la ville lorsqu'on est au bord du lac dans le parc. Seulement les cerros au loin, et le point blanc immaculé (c'est le cas de le dire) de Monserrate perché là-haut. Aujourd'hui, on en oublierait carrément qu'on est en plein milieu d'une ville de 8 millions d'habitants. Ca fait du bien...
A 16h30 la lune se lève déjà, et une demi-heure après le froid tombe sur la ville. A cette époque de l'année, il fait quelques degrés de plus dans la journée soit 22-23°C (les habitants de Bogota crèvent de chaud) et quelques degrés de moins la nuit, soit 3-5°C (ils crèvent de froid). C'est à nouveau l'"été", et dans un ou deux mois reviendra l'"hiver", d'après les colombiens. Je renonce définitivement à comprendre le climat de Bogota... Mais j'en profite!
Personne en ville...
Rien à faire...
Je décide de profiter d'une journée qui s'annonce magnifique et d'étrenner ce premier jour de l'année dans le Parque Simon Bolivar, sous le soleil brûlant de l'altitude (2600m).
Lorsque je grimpe dans la buseta vers 12h-13h, je suis la seule passagère. Le chauffeur s'ennuie comme un rat mort et me propose de passer devant pour avoir un peu de compagnie. D'habitude c'est quand il n'y a plus de places assises dans la buseta que les chauffeurs acceptent des passagères dans la cabine, mais là le pauvre est désespéré... Il a commencé à 6h du matin et n'a récolté que... 6 passagers au total!!
Le chauffeur me parle de la pluie et du beau temps tout en conduisant. Un oeil dans le rétro et un sur les trous dans la route, un sur les piétons susceptibles de lui faire signe et un sur les feux rouges. Une main sur le volant, une sur le bouton d'ouverture des portes, une à travers le petit guichet où les passagers passent les billets et pièces, une pour trier les billets et rendre la monnaie. Impressionnant... Pendant tout ce temps là, il me raconte sa vie: il vient de Manizales dans l'Eje Cafetero. Manizales est célèbre en Colombie pour sa Feria, qui va d'ailleurs commencer sous peu. Il y a d'autres fêtes taurines dans d'autres villes de Colombie pendant tout le mois de janvier, mais selon lui on ne peut pas comparer car les autres villes n'ont pas... le Reinado Internacional del Café! A part ça, il sait bien qu'un jour le développement du TransMilenio lui coûtera son travail, mais quand même que ça en jette, et puis c'est bien pratique. Il trouve que les gens ont changé à Bogota. Avant les gens rasaient les murs et chacun se méfiait de son voisin. Maintenant les gens sortent plus, de jour et même de nuit; ils se parlent dans la rue. Ca rend la vie plus agréable dans la capitale...
Pendant qu'il me parle, le temps passe et la ville se réveille doucement. Petit à petit la buseta finit par se remplir. Le chauffeur me dépose à l'entrée du parc et je marche vers le lac sous un soleil de plomb. Heureusement, ma peau est maintenant habituée, et je ne me crame plus la figure comme lors de mon premier week-end à Bogota... justement au Parque Simon Bolivar!
Le parc est incroyablement vide pour un jour où personne ne travaille. Déjà en temps normal, on ne voit plus du tout la ville lorsqu'on est au bord du lac dans le parc. Seulement les cerros au loin, et le point blanc immaculé (c'est le cas de le dire) de Monserrate perché là-haut. Aujourd'hui, on en oublierait carrément qu'on est en plein milieu d'une ville de 8 millions d'habitants. Ca fait du bien...
A 16h30 la lune se lève déjà, et une demi-heure après le froid tombe sur la ville. A cette époque de l'année, il fait quelques degrés de plus dans la journée soit 22-23°C (les habitants de Bogota crèvent de chaud) et quelques degrés de moins la nuit, soit 3-5°C (ils crèvent de froid). C'est à nouveau l'"été", et dans un ou deux mois reviendra l'"hiver", d'après les colombiens. Je renonce définitivement à comprendre le climat de Bogota... Mais j'en profite!
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