Monday, January 01, 2007

Faltan cinco pa' las doce, el año va a terminar, me voy corriendo a mi casa a abrazar a mi mama (Nestor Zevarce - Cinco pa' las doce)

31/12/2006

Le soir du Nouvel An, bizarrement le feu d'artifice éclate à 21h30 du côté de Monserrate. Il n'y en aura pas d'autres, et d'ailleurs il n'y aura aucun autre signe de réveillon de toute la soirée.

Vers 22h je croise le brésilien dans la salle à manger. On décide d'aller boire un verre histoire de ne pas passer le réveillon dans une chambre d'hôtel. On fait un premier tour dans la Candelaria. Tout, absolument tout est fermé; il n'y a même pas un vendeur ambulant. Les rues sont désertes et on ne croise que quelques clochards, des militaires, des maîtres-chiens et autres agents de sécurité. On décide alors de changer de quartier, mais ce soir-là, pas de compteur dans les taxis (obligatoires à Bogota). On trouve finalement un taxiste raisonnable et on file vers la Zona Rosa. Les rues sont absolument vides, encore plus que le 25 décembre au soir quand je suis revenue de Cartagena. Pas un fêtard pressé, pas un bar ouvert, pas une seule fête en vue dans les immeubles environnants. Rien. C'est le silence total. Bogota est une ville fantôme.

Arrivés dans la Zona Rosa vers 23h30, on ne trouve qu'un restaurant et un bar ouverts dans un quartier qui en compte un cinquantaine sur seulement quelques pâtés de maison. On opte pour le bar, qui est moitié moins rempli qu'un soir normal. Trop tard pour la serveuse, on passera minuit le gosier sec! On a discuté et dansé un peu, et à 2h30 le bar a rallumé toutes ses lumières et arrêté la musique = dehors!

Bon, voilà ce qu'a été mon réveillon. Ma première résolution de l'année 2007 est de ne plus jamais passer un réveillon de la Saint-Sylvestre à Bogota. première et dernière fois!

Ps: pour enfoncer le clou, la Saint-Sylvestre à Cartagena c'est la méga-fête, avec places publiques envahies de tables et chaises, concerts, feux d'artifice et rumba toute la nuit... Sumi au moins en aura profité...