Monday, October 16, 2006

But I don't like no disco and I don't like no house, 'cause I'm born to rock, I'm born to pogo! (Mano Negra - King of Bongo)

Aujourd'hui lundi, c'était le dernier jour de Rock al Parque, le plus grand festival de rock en plein air d'Amérique du Sud, au Parque Simon Bolivar comme d'habitude.

C'était la douzième édition du Festival, fréquenté par 300 000 personnes en trois jours. Samedi c'était la journée spéciale heavy metal, dimanche le punk-rock, le ska et le blues, et lundi reggae, pop et fusion. Des groupes colombiens, d'Amérique Latine, des Etats-Unis se sont produits. Et c'est nul autre que le plus latino-américain des musiciens français, Manu Chao, qui a clôturé le Festival.

L'histoire d'amour entre Manu Chao et la Colombie date d'il y a plus de dix ans. En 1993, il embarque La Mano Negra, les comédiens de la troupe Royal de Luxe et une cinquantaine de colombiens dans l'Expreso del Hielo, un train décoré de fresques par les élèves des Beaux-Arts de Bogota. De Bogota à Santa Marta sur la Côte Caraïbe aller-retour (sachant que pas un train n'avait circulé depuis quinze ans!), ils s'arrêtent dans les villages et improvisent concerts et spectacles gratuits au milieu de nulle part, pour les gens du coin. Entre les soucis techniques, les déraillements, les blessures et les maladies, la désertion de la moitié du personnel, les questions de sécurité, la pluie, les retards, la tournée épuise littéralement la troupe et la Mano Negra se sépare l'année d'après, mais Manu Chao a laissé un souvenir impérissable aux colombiens.

Et évidemment, moi j'étais malaaaaaaaaaade lundi et j'ai pas pu aller au concert. Grrrrrr.....

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