Wednesday, September 20, 2006

Ma mère m'a dit, Antoine, fais-toi couper les cheveux, je lui ai dit, ma mère, dans 20 ans si tu veux (Antoine - Les élucubrations)

Coucou me revoilà!! Comme il faut bien que je vous raconte mes aventures sous les Tropiques, je vais honteusement utiliser le post-datage pour vous raconter mon voyage au jour le jour.

Je suis donc arrivée à Cartagena le mercredi 20 septembre après-midi. Une petite heure de vol, une petite demi-heure de taxi et me voilà installée chez mon oncle Gilberto. Tio Gilberto a tois enfants: Jinner le rouquin de la famille (16 ans), Sandra qui me ressemble comme deux gouttes d'eau (13 ans), et le petit dernier José qu'on n'attendait plus mais qui est le bienvenu (11 mois). Mon oncle est jeune retraité de l'armée donc les deux ados étudient dans un collège-lycée militaire. Ils ne sont pas dans la section purement militaire de l'établissement mais dans la section "normale" qui est spécialisée sur les questions environnementales. Sac à dos vert militaire, uniforme encore plus strict que dans les autres écoles, pas une bouclette qui dépasse, et pour Jinner qui est "commandant": sport intensif pendant les 3 premiers mois de l'année scolaire, corvée de nettoyage du lycée le samedi matin et de temps en temps défilé en uniforme d'apparat le dimanche matin. Mais mes cousins ne changeraient de lycée pour rien au monde, d'autant que l'éducation y est meilleure que dans les autres lycées de la ville. Ils ont cours l'après-midi, de 13h à 18h. Le lycée est à l'autre bout de la ville mais un mini-bus scolaire vient les chercher et les ramène. Mon cousin, qui fait une spécialisation technique sur l'environnement, a aussi cours 3 matinées par semaine; il rentre à midi en traversant la ville à pied sous le cagnard pour économiser l'argent du transport et s'acheter bientôt un discman.

L'après-midi de mon arrivée, c'était la première scéance coiffure du petit dernier.

Ma cousine Meliza, qui a travaillé plusieurs mois dans le salon de coiffure de ma tante Rosa, fait office de coiffeuse pour bébés.

Tio Gilberto s'efforce de tenir le petit de façon qu'il bouge le moins possible. Peine perdue! Comme sa grande cousine française, il a bien compris que les coupes de cheveux étaient des séances de torture déguisées! Et c'est la crise de pleurs...

Finalement, le chien en peluche arrive à la rescousse et Meliza peut enfin faire les finitions. Une bonne demi-heure pour trois bouclettes!!


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