15 jours ouvrables, ce sont à peu près 3 semaines. Seulement, comme par hasard… d’après mes calculs l’échéance des 15 jours ouvrables tombe à peu près le 24 décembre…Vers le 20, je commence donc à appeler le Service Juridique pour avoir des nouvelles : pas encore, me dit-on… J’ai commencé à travailler le 15 décembre, de 9h à 13h, et Sumi est arrivée quelques jours après. Tous les 2 jours je passe un coup de fil à la Registraduría l’après-midi, après le boulot. Bizarrement j’ai beaucoup de mal à les avoir au téléphone.
Le vendredi avant le week-end de Noël, je débarque donc à la Registraduría pour exiger du nouveau. Le temps de sortir du boulot, manger sur le pouce et sauter dans un taxi avec Sumi, on arrive sur place vers 14h30. Sur place règne une drôle d’ambiance : des fonctionnaires accompagnés de leur famille entière rentrent peu à peu dans le bâtiment et se dirigent vers la Cour intérieur où a été érigée une énorme estrade, on entend des musiciens accorder leurs instruments et des techniciens régler le son… Et là je réalise qu’on est en pleine période des Novenas, c’est-à-dire qu’à partir de 14h30 / 15h il n’y a plus personne dans les bureaux et tout le monde se réunit dans pour prier et chanter!
Nooooooooooooonnnnn, pas maintenant ! Pourquoi !! J’ai une affaire urgente à régler !!! Mon visa arrive à expiration !!!! Je vais devenir illégale ou devoir quitter le pays, alors que je viens de trouver un boulot !!!!! Je croise dans un couloir les fonctionnaires du Service Juridique, qui me disent de revenir mardi matin, lors de l’horaire d’ouverture au public. Je leur rappelle l’urgence de la situation, leur demande s’il y a du nouveau, les supplie… Rien à faire. Elles sont pressées d’aller à la Novena et me laissent là, plantée dans le couloir…
Le vendredi soir je pars pour Cartagena… je laisse Sumi continuer son séjour là-bas et je reviens le lundi de Noël au soir : bien que je n’ai pratiquement rien à faire au travail je dois rester « de garde » à Bogota pour le boulot, et pour m’occuper de toutes ces démarches administratives qui doivent justement aboutir ces jours-ci. Le mardi matin, 26 décembre, à la première heure, je suis dans les bureaux du Service Juridique avant d’aller travailler. Ah non, me dit l’assistante de la Directrice, le document n’est pas encore prêt, revenez demain ou jeudi… J’insiste, je gueule, je supplie, je pleure, rien à faire…
Le lendemain 27 décembre, toujours sans nouvelles de la Registraduría, je vais au DAS demander mon extension de visa. La situation est plus délicate qu’en octobre, car j’ai commencé à travailler et donc mon statut de touriste est devenu purement virtuel. Théoriquement, le DAS est tout puissant et peut me détenir et me reconduire à la frontière sans plus de procès. Mais mon document temporaire colombien rend ma situation d’ « étrangère » ambiguë. Je me présente donc au DAS : pas par l’entrée principale mais pour expliquer ma situation à un contact par mon amie Cata qui travaille là. Relations, toujours relations… Grâce à l’intervention de ce contact, le chef du bureau des visas accepte de prolonger mon visa jusqu’à la date maximale (15 février, 6 mois après mon entrée sur le territoire), le temps de résoudre ma situation avec la Registraduría. Son assistant me confirme que lorsque j’aurai mes papiers colombiens en règle, je n’aurai pas de démarche spéciale à faire, notamment pas à sortir du territoire ni à faire des démarches spéciales pour être enregistrée comme colombienne et non française, comme on m’avait dit au départ. Ouf…
Le vendredi avant le week-end de Noël, je débarque donc à la Registraduría pour exiger du nouveau. Le temps de sortir du boulot, manger sur le pouce et sauter dans un taxi avec Sumi, on arrive sur place vers 14h30. Sur place règne une drôle d’ambiance : des fonctionnaires accompagnés de leur famille entière rentrent peu à peu dans le bâtiment et se dirigent vers la Cour intérieur où a été érigée une énorme estrade, on entend des musiciens accorder leurs instruments et des techniciens régler le son… Et là je réalise qu’on est en pleine période des Novenas, c’est-à-dire qu’à partir de 14h30 / 15h il n’y a plus personne dans les bureaux et tout le monde se réunit dans pour prier et chanter!
Nooooooooooooonnnnn, pas maintenant ! Pourquoi !! J’ai une affaire urgente à régler !!! Mon visa arrive à expiration !!!! Je vais devenir illégale ou devoir quitter le pays, alors que je viens de trouver un boulot !!!!! Je croise dans un couloir les fonctionnaires du Service Juridique, qui me disent de revenir mardi matin, lors de l’horaire d’ouverture au public. Je leur rappelle l’urgence de la situation, leur demande s’il y a du nouveau, les supplie… Rien à faire. Elles sont pressées d’aller à la Novena et me laissent là, plantée dans le couloir…
Le vendredi soir je pars pour Cartagena… je laisse Sumi continuer son séjour là-bas et je reviens le lundi de Noël au soir : bien que je n’ai pratiquement rien à faire au travail je dois rester « de garde » à Bogota pour le boulot, et pour m’occuper de toutes ces démarches administratives qui doivent justement aboutir ces jours-ci. Le mardi matin, 26 décembre, à la première heure, je suis dans les bureaux du Service Juridique avant d’aller travailler. Ah non, me dit l’assistante de la Directrice, le document n’est pas encore prêt, revenez demain ou jeudi… J’insiste, je gueule, je supplie, je pleure, rien à faire…
Le lendemain 27 décembre, toujours sans nouvelles de la Registraduría, je vais au DAS demander mon extension de visa. La situation est plus délicate qu’en octobre, car j’ai commencé à travailler et donc mon statut de touriste est devenu purement virtuel. Théoriquement, le DAS est tout puissant et peut me détenir et me reconduire à la frontière sans plus de procès. Mais mon document temporaire colombien rend ma situation d’ « étrangère » ambiguë. Je me présente donc au DAS : pas par l’entrée principale mais pour expliquer ma situation à un contact par mon amie Cata qui travaille là. Relations, toujours relations… Grâce à l’intervention de ce contact, le chef du bureau des visas accepte de prolonger mon visa jusqu’à la date maximale (15 février, 6 mois après mon entrée sur le territoire), le temps de résoudre ma situation avec la Registraduría. Son assistant me confirme que lorsque j’aurai mes papiers colombiens en règle, je n’aurai pas de démarche spéciale à faire, notamment pas à sortir du territoire ni à faire des démarches spéciales pour être enregistrée comme colombienne et non française, comme on m’avait dit au départ. Ouf…
No comments:
Post a Comment