Friday, November 23, 2007

Pregúntale al sacamuela, Llorona, cual es el mayor dolor, si al que le sacan la muela o al que le roban su amor (Chavela Vargas - Llorona)

Journée totalement non productive...

Il a fait gris toute la journée, et comme d'habitude, je trouve le moyen de sortir au moment où il se met à pleuvoir!! J'arrive tant bien que mal à la Plaza de Lourdes pour me réfugier dans un café et là je tombe sur... un Festival de Rancheras!!!! Dans le cadre du Septimazo, des animations de rue sont organisées sur toute la Carrera Séptima et ses environs cette semaine. Et bien entendu, entre les danses, le théatre de rue, les conteurs et les groupes de salsa... il a fallu que je tombe sur les Mariachis, moi qui les ai en sainte horreur...

Je n'ai rien contre la musique mexicaine -si possible au Mexique- mais je ne comprends toujours pas le goût immodéré des colombiens, surtout du centre du pays, pour les rancheras. C'est la musique typique des déséspérés que leur femme vient de quitter ou ceux que leur femme a trompé... Ca parle d'amour, de trahison et de vengeance (ce que les Colombiens résument en un seul mot: despecho) et même parfois de crimes d'honneur. Bref, c'est gai! Mais ici, les gens adoooooorent... Justement depuis quelques mois une telenovela fait un tabac sur la chaîne de télévision nationale: La Hija del Mariachi. L'histoire se passe dans un quartier qui n'est pas nommé mais qui ressemble comme deux gouttes d'eau au mien, où traditionnellement les groupes de Mariachis vendent leurs services. La novela a récolté quantité de prix nationaux, et la bande originale de la série s'est vendue comme des petits pains.

Donc ça n'a pas manqué: de toutes les activités prévues dans le cadre du Septimazo, sur ma chère place de l'Eglise de Lourdes on a eu droit aux rancheras... Eh bien figurez-vous qu'ils sont arrivés à m'émouvoir, dis donc! Et je sius restée plantée là en pleine rue, sur la place mouillée, à les regarder pendant une demi-heure! Décidément, il ne faut jamais dire jamais...

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