De retour à Bogotá, on fait les visites qu'on n'avait pas pu faire avant de partir à Cartagena puisque je travaillais. Le ciel est menaçant, et on se fait doucher plusieurs fois, mais c'est pas ça qui nous arrête!
Premier arrêt, la Donación Botero et la Casa de la Moneda, et un petit tour dans la Candelaria. Comme toujours quand je mets les pieds dans ce musée (et pas que pour moi), c'est autant le contenant que le contenu qui fascine. L'enchaînement de bâtisses coloniales superbement restaurées est magnifique, même dans la lumière grise des jours de pluie...
Autre visite obligatoire: monter à Monserrate. Le ciel menace de nous tomber sur la tête mais bizarrement, la couche nuageuse est haute et on voit très loin à l'horizon. C'est pas comme quand on monte à la Tour Eiffel un jour gris et qu'on se retrouve presque au milieu des nuages, hahaha, et pourtant nous sommes à plus de 3000m d'altitude!
Sur les murs de l'Eglise on repère des affiches de la 14e campagne annuelle pour la remise d'armes organisée par la municipalité. La campagne se base sur deux slogans, l'un à destination des hommes "Entregar tu arma de fuego es demostrar que tienes calibre" et l'autre à destination des femmes "Sin armas le darás directo al corazón". En échange de la remise de leur arme dans l'une des paroisses de Bogota, le citoyen reçoit des bons alimentaires à utiliser dans les supermarchés. Les armes sont ensuite fondues et servent à réaliser des oeuvres d'art sur le thème de la non-violence.
Au pied de Monserrate se trouve la Casa Museo Quinta de Bolívar, habitée par le Libertador au cours de plusieurs de ses séjours à Santafé de Bogotá. La maison coloniale entourée de jardins est un des derniers témoins de ce qu'était la ville avant l'indépendance... et jusqu'il y a 50 ans, avant la croissance monstrueuse de la capitale. Comme s'en souvient encore Elfi, par exemple, la plupart des maisons bourgeoises possédaient une partie "publique" et des "dépendances" pour les domestiques, et étaient entourées d'immenses jardins.
Les jardins de la Quinta de Bolívar sont d'ailleurs aussi intéressants et beaux que la maison. A l'entrée les plantes sont disposées en parterres, avec des fontaines et des arcs de verdure. Mais sur les côtés et à l'arrière de la maison, c'est beaucoup moins formel et des petits sentiers zigzaguent entre les arbres. Entre autres fleurs, le parc regorge notamment d'orchidées -la fleur nationale- accrochées sur tous les arbres. L'orchidée cache sous sa beauté une nature pas très sympathique: c'est en fait une sorte de parasite, ou plutôt de colonisateur (hahaha... colonisateur, Bolivar, indépendance... bref...). Ses racines se fixent sur une branche ou un rocher, d'où poussent de longues feuilles en corolle, au centre desquelles apparaîtra la fleur (cf photo du centre).
Une journée bien fraîche que l'on terminera avec un bon chocolat chaud dans un de mes cafés préférés qui me rappelle mes premiers mois à Bogotá, près de Las Aguas. Octobre est un mois humide, mais heureusement la culture santafereña a tout ce qui faut pour réchauffer les corps fatigués et frigorifiés par une longue journée en tierra fría. Les gens qui vivent sous les Tropiques, malheureusement pour eux, n'ont pas ce plaisir indescriptible d'une boisson chaude par une froide soirée (les pauvres, chez eux il fait chaud tout le temps, hahaha!!!!).
Premier arrêt, la Donación Botero et la Casa de la Moneda, et un petit tour dans la Candelaria. Comme toujours quand je mets les pieds dans ce musée (et pas que pour moi), c'est autant le contenant que le contenu qui fascine. L'enchaînement de bâtisses coloniales superbement restaurées est magnifique, même dans la lumière grise des jours de pluie...
Autre visite obligatoire: monter à Monserrate. Le ciel menace de nous tomber sur la tête mais bizarrement, la couche nuageuse est haute et on voit très loin à l'horizon. C'est pas comme quand on monte à la Tour Eiffel un jour gris et qu'on se retrouve presque au milieu des nuages, hahaha, et pourtant nous sommes à plus de 3000m d'altitude!
Sur les murs de l'Eglise on repère des affiches de la 14e campagne annuelle pour la remise d'armes organisée par la municipalité. La campagne se base sur deux slogans, l'un à destination des hommes "Entregar tu arma de fuego es demostrar que tienes calibre" et l'autre à destination des femmes "Sin armas le darás directo al corazón". En échange de la remise de leur arme dans l'une des paroisses de Bogota, le citoyen reçoit des bons alimentaires à utiliser dans les supermarchés. Les armes sont ensuite fondues et servent à réaliser des oeuvres d'art sur le thème de la non-violence.
Au pied de Monserrate se trouve la Casa Museo Quinta de Bolívar, habitée par le Libertador au cours de plusieurs de ses séjours à Santafé de Bogotá. La maison coloniale entourée de jardins est un des derniers témoins de ce qu'était la ville avant l'indépendance... et jusqu'il y a 50 ans, avant la croissance monstrueuse de la capitale. Comme s'en souvient encore Elfi, par exemple, la plupart des maisons bourgeoises possédaient une partie "publique" et des "dépendances" pour les domestiques, et étaient entourées d'immenses jardins.
Les jardins de la Quinta de Bolívar sont d'ailleurs aussi intéressants et beaux que la maison. A l'entrée les plantes sont disposées en parterres, avec des fontaines et des arcs de verdure. Mais sur les côtés et à l'arrière de la maison, c'est beaucoup moins formel et des petits sentiers zigzaguent entre les arbres. Entre autres fleurs, le parc regorge notamment d'orchidées -la fleur nationale- accrochées sur tous les arbres. L'orchidée cache sous sa beauté une nature pas très sympathique: c'est en fait une sorte de parasite, ou plutôt de colonisateur (hahaha... colonisateur, Bolivar, indépendance... bref...). Ses racines se fixent sur une branche ou un rocher, d'où poussent de longues feuilles en corolle, au centre desquelles apparaîtra la fleur (cf photo du centre).
Une journée bien fraîche que l'on terminera avec un bon chocolat chaud dans un de mes cafés préférés qui me rappelle mes premiers mois à Bogotá, près de Las Aguas. Octobre est un mois humide, mais heureusement la culture santafereña a tout ce qui faut pour réchauffer les corps fatigués et frigorifiés par une longue journée en tierra fría. Les gens qui vivent sous les Tropiques, malheureusement pour eux, n'ont pas ce plaisir indescriptible d'une boisson chaude par une froide soirée (les pauvres, chez eux il fait chaud tout le temps, hahaha!!!!).
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