Hier quand je suis sortie de l'aéroport il faisait un soleil magnifique. Vers les cerros, la tonalité est plutôt gris moyen... Au coin du Parque Simon Bolivar, le bus tourne à droite au lieu de continuer tout droit. Il s'engage dans une grande avenue fermée à la circulation. Quelques centaines de mètres plus loin, une chicane entourée de policiers. Le bus s'arrête, un policier parle au chauffeur qui ouvre les portes. Une femme policier tirée à 4 épingles, maquillée à la perfection, monte: "Eso es un control de la Policía Nacional. Por favor bajen del vehículo con su documento en la mano."
Les 6 ou 7 passagers descendent sagement en cherchant leur "cédula" dans leur portefeuille. Autour du bus, le même nombre de policiers, hommes et femmes. La femme policier récupère toutes les cédulas, ainsi que la "libreta militar" des hommes (c'est le certificat qui montre que la personne est en règle avec ses obligations militaires), puis remet le tout à une autre femme policier qui vérifie les numéros des documents par radio.
Les 3 hommes du bus sont immédiatement fouillés à peine ont-ils mis le pied par terre. Pour les femmes, moins d'empressement, mais palpage de tout le corps et fouille des sacs quand même. Une par une, on défile devant la femme policier. Jambes écartées, mais sur le bus. Fouille de haut en bas, pas brusque mais ferme. Mince! Je viens de mettre les sous que m'a donné Mag dans mon soutif. C'est malin, en temps normal c'est un moyen sûr de planquer les grosses sommes, mais là ça va paraître suspect! Ouf, à quelques centimètres près elle ne touche pas là... Puis fouille du sac.
Une fois toutes les cédulas vérifiées, elle fait l'appel pour les rendre et tout ce petit monde remonte sagement dans le bus avec les remerciements de la Police Nationale. C'est mon premier contrôle de police "sauvage" en Colombie, quoique les fouilles par palpage sont fréquents (et les fouilles des sacs quotidiennes). Mais pas de panique, car... j'ai ma cédula!! Eh oui!! La raison du contrôle: aujourd'hui dimanche ont lieu les élections des gouverneurs, des maires et des conseillers communaux, et le pays est sur le qui-vive...
Les 6 ou 7 passagers descendent sagement en cherchant leur "cédula" dans leur portefeuille. Autour du bus, le même nombre de policiers, hommes et femmes. La femme policier récupère toutes les cédulas, ainsi que la "libreta militar" des hommes (c'est le certificat qui montre que la personne est en règle avec ses obligations militaires), puis remet le tout à une autre femme policier qui vérifie les numéros des documents par radio.
Les 3 hommes du bus sont immédiatement fouillés à peine ont-ils mis le pied par terre. Pour les femmes, moins d'empressement, mais palpage de tout le corps et fouille des sacs quand même. Une par une, on défile devant la femme policier. Jambes écartées, mais sur le bus. Fouille de haut en bas, pas brusque mais ferme. Mince! Je viens de mettre les sous que m'a donné Mag dans mon soutif. C'est malin, en temps normal c'est un moyen sûr de planquer les grosses sommes, mais là ça va paraître suspect! Ouf, à quelques centimètres près elle ne touche pas là... Puis fouille du sac.
Une fois toutes les cédulas vérifiées, elle fait l'appel pour les rendre et tout ce petit monde remonte sagement dans le bus avec les remerciements de la Police Nationale. C'est mon premier contrôle de police "sauvage" en Colombie, quoique les fouilles par palpage sont fréquents (et les fouilles des sacs quotidiennes). Mais pas de panique, car... j'ai ma cédula!! Eh oui!! La raison du contrôle: aujourd'hui dimanche ont lieu les élections des gouverneurs, des maires et des conseillers communaux, et le pays est sur le qui-vive...
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