Ce départ a été le plus contrôlé que j'ai vécu depuis 1 an et demi. J'ai compté une douzaine de contrôles visibles jusqu'à la porte de l'avion, la plupart destinés à débusquer le transport de drogue sous toutes ses formes (dans les bagages que ce soit dans des fausses parois ou dans des tubes divers, ou scotchés autour du corps, ou encore sous la forme d'une centaine de petits paquets directement ingérés par la "mule"). Scanner et fouille manuelle des valises à l'enregistrement (je commence à avoir l'habitude vu que ça tombe toujours sur moi), chiens policiers zigzagant entre les bagages, 2 scans des bagages à main, portiques détecteurs de métal et fouille par palpation, puis chaque passager doit "reconnaître" ses valises avant la mise en soute... et cerise sur le gâteau: fliquette en civil qui intercepte la dame qui est devant moi dans la dernière file d'attente à la porte de l'avion et lui fait un interrogatoire "spécial mules" devant le reste des passagers héberlués ("Combien de temps partez-vous? Pour faire quoi? Où logerez-vous? Vous y êtes déjà allée? Vous savez vous y rendre toute seule? Depuis combien de temps connaissez-vous les gens qui vont vous héberger?..."). Pffiioouuu...
Quant à moi, j'avais peur que les douaniers me fassent remarquer l'intervalle de 6 mois entre l'expiration de mon autorisation de séjour sur mon passeport français et l'expédition de mon passeport colombien, mais il n'en a rien été. Par contre ça n'a pas raté, mon deuxième nom de famille est différent sur mes papiers français et colombiens et ça intrigue. J'explique avec un grand sourire - maintenant je suis devenue experte pour blaguer avec les douaniers - et au fond de moi je me dis qu'un jour (pas tout de suite!!!) je ferai harmoniser mon nom de famille entre les 2 pays histoire d'éviter les prises de tête, hahaha...
Arrivée à Orly, je me dis que je vais enfin pouvoir décompresser et revoir des visages familiers. J'attend une demi-heure, une heure... je bouge un peu, on sait jamais que j'attende pas au bon endroit... Au bour d'une heure et demi je suis quand même inquiète: j'appelle Môman qui est en province avec mes grands-parents. Et j'apprends que, parce que mon départ s'est confirmé à la dernière minute, personne n'a pu être prévenu à temps pour aller me chercher. Je n'ai pas de clés de la maison, et je n'ai sur moi qu'un carnet d'adresse datant de 3 ans auparavant, donc contenant les coordonnées des parents de mes amis qui bien sûr n'habitent plus là depuis. Une hôtesse d'Air France a pitié de moi et me laisse utiliser le téléphone de son comptoir gratuitement. 45 minutes et 150 coups de fil plus tard en ce début de week-end du 15 Août, je trouve enfin une copine chez sa maman, qui se propose tout de suite pour m'héberger. Elle habite à 40km d'Orly, et par un samedi matin en plein mois d'Août sans personne sur la route, ça me coûtera... 70€!!!!! Et dire que si j'ai vraiment pas de chance, le taxi de mon appartement à l'aéroport à Bogota me coûte 8€... Bienvenue en France!!
Le lendemain j'arriverai à récupérer mes clés et à rentrer au bercail... vide! Tout le monde est en vacances un peu partout. Bonjour l'acceuil... Enfin bref, après quelques jours j'ai rejoint Môman en Savoie, puis j'ai rendu visite à Mag à Grenoble et A2 est rentrée de vacances. Début septembre je suis allée voir Naouelita, Pirate et Loustic et ma copine Mel à Bruxelles, puis mon amie colombienne Nati a fait un passage éclair par Paname, et fin septembre j'ai fait un petit tour en Corse pour voir Bast' et ma très chère Flo.
Quant à moi, j'avais peur que les douaniers me fassent remarquer l'intervalle de 6 mois entre l'expiration de mon autorisation de séjour sur mon passeport français et l'expédition de mon passeport colombien, mais il n'en a rien été. Par contre ça n'a pas raté, mon deuxième nom de famille est différent sur mes papiers français et colombiens et ça intrigue. J'explique avec un grand sourire - maintenant je suis devenue experte pour blaguer avec les douaniers - et au fond de moi je me dis qu'un jour (pas tout de suite!!!) je ferai harmoniser mon nom de famille entre les 2 pays histoire d'éviter les prises de tête, hahaha...
Arrivée à Orly, je me dis que je vais enfin pouvoir décompresser et revoir des visages familiers. J'attend une demi-heure, une heure... je bouge un peu, on sait jamais que j'attende pas au bon endroit... Au bour d'une heure et demi je suis quand même inquiète: j'appelle Môman qui est en province avec mes grands-parents. Et j'apprends que, parce que mon départ s'est confirmé à la dernière minute, personne n'a pu être prévenu à temps pour aller me chercher. Je n'ai pas de clés de la maison, et je n'ai sur moi qu'un carnet d'adresse datant de 3 ans auparavant, donc contenant les coordonnées des parents de mes amis qui bien sûr n'habitent plus là depuis. Une hôtesse d'Air France a pitié de moi et me laisse utiliser le téléphone de son comptoir gratuitement. 45 minutes et 150 coups de fil plus tard en ce début de week-end du 15 Août, je trouve enfin une copine chez sa maman, qui se propose tout de suite pour m'héberger. Elle habite à 40km d'Orly, et par un samedi matin en plein mois d'Août sans personne sur la route, ça me coûtera... 70€!!!!! Et dire que si j'ai vraiment pas de chance, le taxi de mon appartement à l'aéroport à Bogota me coûte 8€... Bienvenue en France!!
Le lendemain j'arriverai à récupérer mes clés et à rentrer au bercail... vide! Tout le monde est en vacances un peu partout. Bonjour l'acceuil... Enfin bref, après quelques jours j'ai rejoint Môman en Savoie, puis j'ai rendu visite à Mag à Grenoble et A2 est rentrée de vacances. Début septembre je suis allée voir Naouelita, Pirate et Loustic et ma copine Mel à Bruxelles, puis mon amie colombienne Nati a fait un passage éclair par Paname, et fin septembre j'ai fait un petit tour en Corse pour voir Bast' et ma très chère Flo.
Le retour a été étrange parce que tout s'est fait si vite. J'ai eu l'impression d'être catapultée en France du jour au lendemain. J'ai bien mis 2 semaines avant de regarder le JT sans avoir l'impression d'être dans une autre dimension!
La maudite Conférence ne m'a pas lâché les baskets avant la mi-septembre, parce que ma chef m'a fait refaire les comptes une douzaine de fois, en tableaux horizontaux, verticaux et de différentes couleurs. Comme j'avais un contrat sur résultats, c'était à elle d'approuver régulièrement mon travail pour que la BID fasse les déboursements intermédiaires. En refusant de valider les rapports finaux de la Conférence elle croyait repousser mon paiement final et me faire un horrible chantage financier... sans savoir que la BID m'avait déjà fait le virement dès la fin de la Conférence, hahaha! Quelle sorcière! Du coup, mon petit message de remerciements de fin de contrat, elle a pu se le mettre où je pense... Et bien entendu, malgré la façon dont elle nous a traité tout au long de la préparation de cette Conférence, et le fait que même les participants s'en sont aperçus, la sorcière a depuis décroché un poste de très haut niveau au sein du système des Nations Unies. Ces gens là ont une face pour leurs subalternes et une face pour leurs collègues et supérieurs; ça donne envie de vomir... Mais moi aussi je suis un chat à neuf vies et ce n'est pas cette sorcière qui va m'arrêter...
No comments:
Post a Comment